Coucou à tous,

Voilà 4 mois que je n'ai pas écrit dans ce blog, il va être temps d'écrire le 150ème et dernier message. Il faut bien l'avouer, je ne suis plus très assidu, faute de temps (ces derniers mois ont été chargés, entre le déménagement et l'installation à Château-Thierry, ainsi que l'arrivée du nouveau petit monstre), mais aussi de motivation certainement. De plus, depuis que le PC est dans une pièce à part, je passe nettement moins de temps dessus.

Dernière raison: comme certains me l'ont fait remarquer à juste titre, Nouvelle ERE ne convient maintenant plus comme titre, nous ne sommes plus juste Emilie Rémy Eryn, il y a depuis Noël un nouveau venu dans la famille, bienvenue à Eloi!

Je n'ai pas poussé le vice jusqu'à choisir le prénom en fonction d'un nouveau nom hypothétique pour ce blog, même si j'avais pensé à un moment qu'avec Paul, j'aurais pu être un Nouveau PERE! Rassurez-vous, Eloi n'a pas été choisi complètement par hasard non plus...

Dans une de mes premières chroniques, j'avouais que Loom m'avait convaincu de choisir le prénom d'Eryn en me faisant remarquer que c'était presque un anagramme de Rémy. J'avais donc un peu en tête de trouver un prénom avec des lettres d'Emilie, mais sans trouver quoi que ce soit de convaincant. J'ai eu le déclic un peu par hasard: Emilie me lisait des prénoms de bébés dans Val, un journal local, et dans la liste il y avait une petite Eloa. J'ai compris Eloi et çà s'est imposé à moi comme une évidence, pas vraiment pour Loom à ce moment-là! Comme quoi, sur un malentendu, çà peut finalement marcher! ;-)

Quant à Eryn, depuis 3 ans que j'ai commencé ce blog, comme elle a changé! C'est en repassant par la case nouveau-né qu'on s'est rendu compte à quel point elle était devenue géante! La miss va à l'école depuis 3 mois maintenant et son langage évolue très rapidement, même si elle a toujours autant de mal à prononcer les R. Elle ne va quand même pas s'appeler Ehyn toute sa vie cette petite!? Elle s'est aussi découvert une vocation de chanteuse, quand elle est partie, difficile de l'arrêter, sa spécialité étant de mélanger les chansons ou d'improviser des remixes! D'ailleurs, pour clôturer ma saga des ânes, ainsi que les spectacles de Babane, voici une interprétation de "Mon âne", en duo avec ce dernier:

Les mélomânes se régalent! J'aurais beaucoup parlé musique au fil de ces 3 ans, j'ai eu le temps de faire les rétrospectives de la plupart de mes artistes favoris; si j'avais été plus assidu cet automne, j'aurais pu parler de Coldplay, mais bon j'aurais dit que leur dernier opus est tout pourri, et comme je n'aime pas dire du mal des gens... Par contre j'aurais été nettement plus élogieux envers le Ilo Veyou de Camille, décidemment un parcours impressionnant pour la chanteuse. Voici un petit extrait:

Vous retrouverez ce titre, et 18 autres sur ma traditionnelle compil annuelle, avec encore pas mal de pop/rock et de touches electro cette année, pas de grande révolution dans mes goûts musicaux! A télécharger ici-même pour les amateurs... On retrouvera dans la playlist d'autres vieux amis (The Strokes, les Fatals picards, Keren Ann ou IAMX, qui signe une nouvelle fois mon album préféré de l'année), des deuxième essais réussis (The Drums ou the Do) mais aussi de petits nouveaux (Cults, The Vaccines, Anna Calvi) et du rap, auquel Kanye West a réussi à me réconcilier le temps d'un album.

Ma rubrique culinaire? Pas grand chose à raconter de ce côté-là, je vis sur mes classiques, et je mentirais en m'attribuant l'élaboration de la première galette des rois (la galette d'Eloi !) faite maison, c'est Loom qui s'est lancée, avec succès! Pour le plus grand plaisir d'Eryn, parce qu'Eloi, pour l'instant, il s'en moque bien de sa galette, il ne s'est même pas réveillé le coquin.

La bière? ils sont cool à Château-Thierry, une boutique spécialisée s'est ouverte juste pour notre arrivée. Ils peuvent me compter comme client fidèle, même s'ils n'arrivent pas à s'approvisionner en bière canadienne. Je crois qu'il va falloir qu'on retourne au Québec pour trouver de la Trois pistoles!

Allez, trêve de blabla, sortez les violons, les mouchoirs, les bilboquets (pourquoi pas?) ou tout ce que vous voulez, il est maintenant temps de nous quitter et de tourner cette page, mais tout çà pour mieux continuer notre itinErERE...

Bonjour à tous,

Vendredi soir dernier, la municipalité dijonnaise nous offrait son traditionnel de rentrée sur la place de la libération, en face de l'hôtel de ville. Pour l'occasion, des milliers de personnes étaient venus se masser devant le palais des ducs, parce qu'il faut bien le dire, à Dijon on sait recevoir: en tête d'affiche rien de moins que Gaëtan Roussel.

L'ancien chanteur de Louise attaque, couronné de succès avec son premier album solo l'année dernière, a su mettre le feu à la foule; après nous avoir dit que nous étions "disjonctés" (un jeu de mots volontaire?), il nous a fait danser, notamment avec son plus grand tube tout seul, Help myself:

Cette chanson fait écho à mon état d'esprit du moment: "nous ne faisons que passer"; en effet, Dijon ce sera bientôt fini pour nous, dans un mois la page sera tournée. Nous avons bien profité de la ville pendant ces 4 années. Je me souviens de notre première visite en 2007, nous avions été d'emblée charmés par son centre-ville historique. C'était avant de découvrir le fameux parcours de la Chouette, promenade au fil des principaux monuments de la ville et il y a de quoi faire. Ce parcours, j'ai pris un grand plaisir à le faire découvrir à tous nos invités, en guide averti!

Pour avoir un joli panorama sur la ville, le mieux est de grimper en haut de la tour Philippe le bon, en plein coeur de Dijon. Il y a 3 ans, j'avais profité d'un samedi ensoleillé pour y aller; mon coup de coeur musical du jour, Birds d'Emiliana Torrini, m'avait donc donné envie d'immortaliser cet après-midi dans un petit clip, que j'avais jalousement gardé jusqu'à maintenant:

Outre son centre-ville, Dijon nous a également séduits par son lac Kir et sa campagne environnante très vallonée, souvenez-vous, et c'est peut-être ce qui me manquera le plus en partant. Je garderai précieusement ma carte IGN de l'ouest dijonnais, que j'ai largement stabilotée depuis deux ans. Seul avec Loom, avec Eryn sur le dos ou plutôt en solo ces derniers temps (nouvelle grossesse oblige), j'ai adoré parcourir les nombreuses combes bourguignonnes, c'est d'ailleurs ici que j'ai découvert ce que c'était, des vallées très encaissées entre deux versants escarpés. Point culminant de référence: le mont Afrique facilement reconnaissable à sa tour télécom:

La Bourgogne est très connue pour ces cépages; tous les jours je suivais la Route des vins en train pour descendre travailler à Chagny, en passant par Beaune. Des dégustations, nous en avons finalement fait assez peu pendant des quatre ans, les vins de Bourgogne sont en général (trop) chers et il faut s'y connaître. Néanmoins, les vins blancs bourguignons ont été une vraie révélation et resteront sans doute une référence pour nous, notamment le Puligny Montrachet pour taper dans le haut de gamme! Nous étions d'ailleurs allé s faire une dégustation là-bas avec Eryn l'année dernière:

Les vins accompagnent idéalement la gastronomie locale, que l'on s'est évertués à découvrir et à faire découvrir à nos invités, les grands classiques étant le jambon persillé, les oeufs meurette, les gougères, le fromage, époisses en tête de file, sans oublier évidemment la moutarde, à laquelle je consacrai jadis une chronique. La proximité avec le Jura et la Suisse nous a également permis de profiter de bons fromages à pâte pressée, vieux comtés, gruyère ou apenzeller, facilement trouvables en supermarchés.

Mais, plus que tous ces charmes locaux, c'est tout ce quon a vécu ici qui nous laissera un souvenir ému de Dijon; c'est évidemment Eryn, la dijonnaise de souche, qui a marqué nos quatre premières années de mariage, passées en Bourgogne. Dijon a aussi été le théâtre (c'est le cas de le dire!) de mon "accomplissement artistique"; être exilé a du bon, çà m'a poussé à concrétiser mes projets de théâtre et de salsa, trop longtemps laissés au fond des cartons. En parlant de cartons, j'ai assez raconté ma vie, on a un déménagement à préparer tout de même...

Bonjour,

Le mois d'août touche à sa fin, les bambins vont bientôt reprendre le chemin de l'école et de nombreux travailleurs ont déjà retrouvé leur bureau. C'est notre cas depuis une semaine; Eryn s'évertue notamment a occuper sa Nounou depuis lundi, après trois semaines de repos bien méritées! Les vacances avaient bien commencé, à la campagne et en famille s'il vous plaît. Fontenelle c'est un petit paradis, surtout depuis qu'il y a une balançoire dans le jardin de Papy et Mamie! Avec les cousins, on s'amuse bien dessus, dans la piscine ou en promenade dans les pommiers. Après avoir soufflé les 32 bougies de Maman et écouté une histoire racontée par Tonton (R)émi, on peut aller faire de beaux rêves...

Ensuite nos vacances ont pris un tournant alsacien; outre les spécialités locales dont on a déjà précédemment parlé, on a bien apprécié Colmar et ses environs, entre villages colorés, châteaux, montagnes et animaux. Au parc de réintroduction de la cigogne et de la loutre d'Hunawihr, on a notamment profité d'un spectacle aquatique, illustrant les techniques de pêche de différents animaux: le cormoran, la loutres, les manchots et l'otarie, qui a d'ailleurs bien impressionné Eryn.

Avant de passer aux images, je tiens à parler de la chanson qui les accompagne et qui m'a donné envie de renouer avec ma tradition des films de vacances. Il s'agit de Runaway de Kanye West, ce dernier ayant réussi à me faire apprécier un album de rap, ce qui n'était pas arrivé depuis une bonne dizaine d'années. La critique dithyrambique des Inrocks et le 10/10 sur Pitchfork m'ont sans doute influencé; après quelques écoutes j'ai vraiment accroché et particulièrement sur le morceau en question, à la fois sombre et lumineux. Le solo au vocoder de la fin, encore trois minutes quand la chanson semblait terminée, est hallucinant. C'est clair, Kanye en fait des tonnes, ce qui ne sera pas du goût de tout le monde! C'est mégalo à mort, à l'image du titre de l'album, My beautiful dark twisted fantasy, et du clip d'environ une demi-heure qui accompagne la chanson.

Trêve de blabla, place à l'Alsace, et, en préambule, à la Normandie, où on a passé quelques jours en juin:

Voilà, tout çà est désormais derrière nous, en attendant la prochaine escapade. En attendant, j'ai pu me divertir dès ma semaine de rentrée, les cours de salsa ont repris plus tôt cette année. Oui, j'aime danser, ce n'est plus une nouveauté, par contre, pour ma plus grande joie, la relève semble assurée. Lors de notre troisième semaine de vacances à Dijon, j'ai réussi à filmer Eryn en train de se remuer au son de sa table d'éveil musicale. C'était l'occasion de se faire un petit best of, avec quelques moments volés ces derniers 5 mois, entre Soissons et Dijon, en passant par Fontenelle, pour l'anniversaire de Tata'lalie:

Ponchour à tous (enfin s'il me reste des lecteurs, vu mon manque d'assiduité ces dernières temps!)

Nous sommes revenus d'Alsace hier, après une semaine passée tous les trois à Wettolsheim, charmant village proche de Colmar, sur la route des vins.

Je pourrais vous parler de ce village et de nombreux autres qui font la réputation de cette route, comme Riquewihr, leurs belles maisons à colombages, colorées et fleuries. J'aurais aussi pu vous parler des cigognes, des montagnes vosgiennes parsemées de châteaux, comme le fameux Haut-Koenigsbourg, mais mon sujet du jour se bornera arbitrairement à la gastronomie alsacienne, sinon on en a pour la nuit!

Dès notre arrivée au gîte, on était dans l'ambiance: notre hôtesse, outre son accent du cru, nous avait réservé un joli kougelhof pour notre petit déjeuner, et le lendemain son mari est venu toquer à notre porte pour nous amener des bretzels! Comme des coqs en pâte...

Partis en courses, nous avons pris soin de sélectionner quelques spécialités locales pour la semaine, telles que cervelas obernais, grosses ravioles, tourte au riesling et découverte insolite: les quenelles de foie (oui, des lewerknepfles si vous préférez). Je ne conseillerais pas spécialement ces denières mais c'était bien pour le folklore, surtout avec une sauce barbecue pour relever (Heinz çà sonne un peu alsacien, non?); pour la peine on avait fait une jolie présentation, avec les diverses tomates du jardin, et mon petit Pinot gris, que j'ai bu en solitaire tout au long de la semaine, trop dur:

L'autre grand classique alsacien, c'est bien sur la choucroute, dont je suis particulièrement friand. J'ai eu l'occasion d'en manger une près de Munster, mais ma préférée reste celle de Dame Cocotte! Vous remarquerez dans le ramequin une autre spécialité, les spätzles, qu'Eryn a particulièrement appréciés, surtout avec de la moutarde, origine dijonnaise oblige!

C'était à la Maison du fromage, une adresse incontournable pour nous! Dans l'exposition consacrée aux fromages AOC, il y avait quelques faux fromages qui ont beaucoup intéressé Eryn, mais malgré tous ses efforts, elle n'a pas réussi à en emporter un; on lui a particulièrement fait remarquer le munster local, pour lequel elle n'a su que dire: "c'est pas bon!"; "Chut! Tu vas nous fair avoir des problèmes".

Pour la peine, on a acheté quelques munsters fermiers à la boutique, un vrai régal, odeur à l'appui! Ce n'est qu'une fois rentrée à Dijon qu'Eryn a enfin accepté d'y goûter.

Pour d'autres fromages, elle s'est moins faite prier, surtout si çà ressemblait à du comté. Sur la route des crêtes, après l'ascension du Grand Ballon (point culminant des Vosges avec 1424m), je m'étais pris un assortiment assez réconfortant dans une ferme-auberge. Devinez à qui appartient le petit index pointé!

Nous avons donc savouré un bon repas marcaire, traditionnel des montagnes vosgiennes; outre le fromage, on y a également bien apprécié le collet de porc fumé avec pommes de terre, le bibalakas (fomage blanc avec ail et fines herbes), ainsi que la fameuse tarte aux myrtilles.

De retour en Bourgogne, on a voulu rester dans l'ambiance alsacienne, surtout qu'il fallait profiter de ce qu'on avait ramené. On a donc commencé par mettre à contribution notre munster, sur une tarte flambée; d'ailleurs là-bas, ils l'appellent toujours comme çà, sans doute parce qu'ils ne savent pas écrire flammekuche (j'ai bon?)

Vous aurez remarqué au second plan une jolie bouteille de bière, idéale pour accompagner ce sympathique plat. C'était de la Blonde de l'Oncle Hansi (un dessinateur célèbre en Alsace)

Malheureusement j'ai découvert les bières de cette brasserie un peu tard; au Simply Market  de Wintzenheim, je n'ai rien trouvé d'intéressant, donc j'ai bu de la Fischer toute la semaine! Donc si un jour vous allez comme nous au gîte de Wettolsheim, n'hésitez pas à aller jusqu'au Leclerc (lo magasin s'appé Loké, comme dirait Eryn) si vous cherchez de la bonne bière locale!

Comme chacun doit se faire plaisir, Loom a elle ramené une cocotte en terre, comme on peut en voir par centaines dans les boutiques de souvenirs. Ceci dit, elle en avait repéré un modèle en particulier, qu'on s'est empressés d'utiliser pour un faire un fameux baeckeoffe.

Les viandes d'agneau, porc et boeuf étaient au rendez-vous, marinées dans du vin d'Alsace, épices et légumes divers (oignons, carottes, poireau), puis longuement mijotées avec des pommes de terre. Bon, dans l'assiette çà ne ressemble pas à grand-chose, mais l'important c'est le goût, et on s'est vraiment régalés.

On en profitera d'ailleurs encore, on a vu assez large: on a pratiquement rempli deux cocottes d'affilée, 8 parts! Bref, nos papilles se souviendront encore longtemps de ce voyage au pays des cigognes...

Bonjour,

2 mois que je n'ai pas écrit dans ce blog, tout va à vélo! Il fallait vraiment qu'il fasse un temps pourri comme aujourd'hui pour que je m'y remette. Pour la peine, je reprends une saga que j'avais laissée de côté depuis un moment, plus d'un an et demi en fait, comme le temps passe vite!

Revenons donc 8 ans en arrière, début 2003, je suis en recherche de mon premier job, expérience nettement plus éprouvante que d'en changer cette année. A témoin le nombre de candidatures, plus d'une centaine à l'époque contre seulement 10 cette année, et tout çà pour avoir à peine autant de contacts! Mes 6 mois de recherches m'ont bien sur laissé le temps d'écouter pas mal de musique...

J'aurais pu une fois de plus vous parler de rock, Muse, Placebo ou Blur ont notamment sorti de bons albums cette année-là, ou alors mes nouveaux chouchous du moment, comme Hawksley Workman ou Nada Surf, vus en concert à Londres. Mais là n'est pas mon sujet du jour, début 2003 marquait plutôt mon regain d'intérêt pour la chanson française. C'est vrai que mes vagues Dance, techno ou trip hop ne lui avait pas laissé grande place, à part pour Dolly ou Francis Cabrel, dans des styles très différents.

Cela n'est pas vraiment arrivé par hasard, j'ai un peu suivi la mode de l'époque, la fameuse nouvelle scène française, portée par quelques artistes en vogue; en tête de file l'ami Bénabar, dont le succès ne s'est jamais démenti depuis, au risque de me lasser! Quel régal cet album éponyme, le plaisir de découvrir le précédent, La petite monnaie; nettement moins séduit par Les risques du métier sorti cette anné-là. Faites sonner la fanfare, j'crois qu'y a une fille qui habite chez moi; en l'occurrence c'était plutôt moi qui squattait dans les 30m2 de Loom, avant de retourner à Asnières.

A ce moment-là, France 2 proposait une déclinaison française de la fameuse émission Top of the pops; c'est dans celle-ci que j'ai découvert à peu près tous les chanteurs français du moment, en live; ce fut notamment le cas de Vincent Delerm, récemment gratifié d'une victoire de la musique pour son album, également éponyme; une chanson rentrée dans les annales, notamment pour son "chien dégueulasse"...

Peu de temps plus tard se produisait sur cette même scène l'ami Thomas Fersen; ce fut un coup de foudre immédiat pour cette chanson Le chat botté. Le chanteur n'en était pas vraiment à son coup d'essai puisque Pièce montée des grands jours était déjà son 5ème album; autant dire que j'avais du retard à rattraper et je m'y suis appliqué avec plaisir, tant j'apprécie l'humour et l'"univers" de ses textes et riches orchestrations. Mes albums préférés restent cette pièce montée, et le précédent 4, mais j'ai continué à apprécier ses opus suivants, notamment le dernier en date, Je suis au paradis, sorti cette année.

Dans un style plus jazz manouche, Sanseverino nous a également bien séduits, c'est même vite devenu un chouchou de Loom; le Tango des gens a été son plus grand succès, mais on a bien aimé les albums suivants aussi, surtout Les sénégalaises. André, personnage récurrent, est (presque) entré dans la légende. C'était aussi le prénom d'un de mes éminents collègues de chez Omoté, mon premier job au fin fond du port de Gennevilliers. Un phénomène ce Dédé, avec sa dizaine de café avalés dans la journée, et au moins autant de clopes; une vraie pile électrique, en contraste avec moi, pas franchement enthousiasmé par cette première expérience en terrain hostile! Mais revenons-en à nos moutons:

Que des hommes me direz vous? Pour changer voici une jolie demoiselle, dotée d'un Joli prénom d'ailleurs: Emilie Simon. Ce n'est pas dans son cas l'humour des textes qui m'a séduit mais plutôt ses mélodies et la touche électro. Comme Keren Ann, elle a délaissé depuis la langue de Molière, mais je continue à apprécier ces deux chanteuses malgré tout.

Si je continue à écouter une majorité de musique anglophone, ces artistes ont réussi à me réconcilier avec la chanson française, en marge de l'éternel Brassens ou Souchon, qui m'ont accompagné depuis l'enfance, et encore aujourd'hui. Depuis 8 ans, j'ai découvert bien d'autres artistes, des chanteurs (Albin de la Simone, Mr Roux, Thomas Duronc...), des chanteuses (Jeanne Cherhal, Emily Loizeau...) mais  aussi beaucoup de groupes (les Wampas, Dyonisos, les Fatals picards, les Ogres de Barback...); ces deux derniers ont d'ailleurs une nouvelle fois marqué mon printemps, avec deux très bons nouveaux albums.

Bonsoir à tous,

L'heure est grave; hier soir, en faisant la vaisselle, je me battais contre une cocotte en fonte bien encrassée, j'avais fait un tajine d'agneau aux aubergines la veille, qui avait laissé son empreinte. Après quelques minutes de récurage, c'était bon, alors je me suis dit: "Rémy, c'est toi le plus fort, tu en as fini avec les cocottes." Erreur! J'ai été pris de sueurs froides en me revoyant quelques jours auparavant, dans les rayons du Géant Casino...

Samedi matin, c'est les courses, avant de remplir mon caddie de victuailles (oui des aubergines entre autres, bravo, y en a quelques-uns qui suivent), j'avais décidé, une fois n'est pas coutume, d'acheter un nouveau livre pour le pré-dodo d'Eryn; ce n'est pas que les nouvelles bottes de Camille ou Boucle d'or et les trois ours aient déjà épuisé tous leurs ressorts dramatiques, mais un peu de nouveauté ne fait jamais de mal. Après moultes hésitations, j'ai jeté mon dévolu sur "Juliette à la ferme"

Un ultime hommage attendri à celui qui allait bientôt côtoyer les aubergines de très près? Non, j'ai choisi ce livre pour les poules, afin que çà éveille des souvenirs enthousiastes chez Eryn; celle-ci manifeste en effet un intérêt croissant pour les cocottes de Fontenelle. Le dernier week-end passé là-bas, elle a même poussé son courage jusqu'à pénétrer leur antre, et même à en caresser une! Maintenant, elle ne les appelle plus "coco" mais "cocotta"; à vrai dire, elle met des A à la fin de tous les mots en ce moment, je ne sais pas si elle est snob ou bilingue espagnol! J'enrageais qu'elle veuille bien nommer tous les animaux sauf l'âne, maintenant elle dit âna ou Babana, je ne sais pas si c'est vraiment un progrès...

Bref, je m'éloigne du sujet, sans doute pour éviter de faire face à l'ignominie: moi Rémy, j'ai acheté un livre à ma fille pour des poules, et sans ânes dedans! Il faut dire, dans ces contrées sud-axonnaises, les gallinacées sont reines, il a fallu que je sois aveugle pour ignorer l'endoctrinement qui était fait sur ma fille à mon insu. Pourtant, pas la peine d'aller si loin, ce bourrage de crâne avait déjà lieu au sein de notre propre foyer. Maman a instauré le rituel de "chanter les cocos" juste avant le Dodo, et, au-delà de le cautionner, j'y participe moi-même, comme en témoigne ce film insoutenable, d'il y a plus de 5 mois:

Et pour Pâques, c'était le bouquet! C'est quoi le week-end pascal, sinon la fête de la poule? Vous me direz: "il y a au moins autant de lapins que de poules dans les magasins"; et les oeufs, c'est qui qui les pond? Les cloches peut-être? Que nenni, vous ne me ferez pas gober çà! A Dijon, chez notre chocolatier fétiche, Gillotte pour ne pas le nommer, l'esprit local tente de faire une percée, à travers la Chouette ou des escargots:

Mais la (Dame) Cocotte n'est jamais bien loin, veillant au grain!

Non, c'en est trop! Halte à la colonisation, je vais leur voler dans les plumes à ces poulettes! Je peux supporter que ma fille soit têtue comme un âne, mais pas qu'elle soit une poule mouillée, même dans son bain. Hier soir j'étais  ainsi remonté, impossible de trouver le sommeil; au bout d'un moment, je fus pris de convulsions, de frissons, la chair de... non surtout pas! Enfin tombé dans les bras de Morphée, c'était pour me retrouver à Pontenelle, poursuivi par des poussins géants à travers les pommiers.

Et ce matin, je me suis réveillé d'un bond au chant du coq (le réveil de mon portable), et là je fus frappé par l'évidence: pourquoi les ânes et les poules devraient-ils s'affronter? Fini le sectarisme, vive les Cocottes! Elles auraient ressemblé à quoi mes gougères de ce week-end et la quiche de Loom sans les bons oeufs de la ferme??? Alors faisons la paix et roule ma Poule...

Salut,

Ma première rencontre avec les Strokes a eu lieu à la rentrée 2001, à la Fnac d'Orléans. Leur premier album, sensation rock du moment, était à l'honneur, bien en vue à l'écoute. Comme j'étais plutôt branché Trip hop et electro à ce moment-là, je n'ai pas été franchement emballé par ce son garage rock à l'ancienne, donc j'ai vite raccroché.

Seulement, les New-yorkais étaient tellement incontournables que j'ai eu d'autres occasions d'entendre leurs morceaux, notamment Last night, et j'ai fini par m'y faire. Ce n'est que deux ou trois ans plus tard que j'ai écouté Is this it (), et que j'ai compris pourquoi ce disque était devenu un classique; parce que derrière les guitares très rock vintage, il y aussi de très bonnes mélodies qui restent dans la tête sans qu'on sache l'expliquer, comme celle de Hard to explain justement:

Deux ans plus tard, les Strokes remettent le couvert avec Room on fire (), on prend les mêmes et on recommence! Pas de grande révolution dans le son, çà commence plutôt bien, mais au final çà devient un poil lassant, avec quelques morceaux un peu plus faibles. Le commun des mortels se souviendra du fameux morceau The end has no end, qui a servi de bande originale a une pub EDF. Au ciné, le son rendait pas mal du tout d'ailleurs, un grand souvenir, à défaut de l'avoir entendue en live!

Début 2006, le 3ème album est dans les bacs, un grand évènement largement relayé par la presse rock, je dois encore avoir quelque part le numéro des Inrocks ou de Rolling stone qui en parle. La critique est dithyrambique et à juste titre, First impressions of Earth () est un excellent cru et reste mon préféré du groupe. Le son est beaucoup plus "propre" que sur les albums précédents et semble donc moins provenir du fond d'un garage; bref, de nouveaux horizons pour les Strokes et une ribambelle de titres marquants, comme Heart in a cage, où le chant de Julian Casablancas est simplement magistral

Cinq ans ont passé, et quelques projets solo, notamment pour Albert Hammond Jr et Julian Casablancas. C'est donc seulement le mois dernier qu'on a pu découvrir le nouvel opus, donc très attendu. On a beaucoup entendu parler des querelles au sein du groupe, surtout entre le leader Julian et les autres membres, qui ont du coup enregistré séparément! J'étais donc assez scéptique sur le résultat mais finalement, Angles () a été une bonne surprise; le groupe, loin de tourner en rond, s'ouvre à de nouvelles sonorités, funky (Machu Picchu) ou new wave (Games), au risque de flirter avec le kitsch et d'effrayer les fans; pour ma part, je suis plutôt séduit par cette synthèse entre les synthés omniprésents de l'album solo de Casablancas et du bon vieux rock'n'roll des Strokes. D'ailleurs certains titres sont tout de même bien dans la lignée de leur répertoire passé, comme les excellents Taken for a fool ou le premier single Under cover of darkness

Au passage, le groupe refait la une de Rolling stone, le premier de mon abonnement, merci Loom, comme çà je reste à la page!

Bonsoir à tous,

çà faisait longtemps qu'on n'avait pas vu Babane à l'oeuvre. Il faut dire que les dernières représentations ont été assez tourmentées, avec Eryn qui venait mettre son grain de sel. Pour canaliser la fougue du petit monstre, il suffisait de la faire participer. Dans le cadre d'une impro façon théâtre de rue (d'appartement en l'occurence), elle a ainsi pu démontrer des qualités prometteuses de marionnettiste, comédienne et de metteuse en scène de ses accessoires préférés.

Babane récupèrera-t-il sa pochette sacrée? Est-il atteint d'une grave maladie? Autant de questions existentielles qui trouveront réponse dans le film suivant:

Vous aurez remarqué l'intérêt du Petit Être pour son téléphone; elle a récupéré l'ancien portable de sa Tata, ce qui évite de trop jouer avec ceux de Papa et Maman. Mais tout est bon pour jouer au téléphone, son numéro d'actrice préféré, ses jouets, mais aussi des objets plus inattendus, dans des endroits parfois improbables... Petit best of:

Pour faire carrière dans la Comédie, il faut bien sûr aimer rire et si possible avoir un rire communicatif, et pour çà notre crapule est très forte; souvent c'est spontané mais d'autres fois c'est un peu forcé, surtout quand c'est exprès pour la caméra:

Même si Eryn vient de faire ses débuts retentissants dans le showbiz, une chose est sûre, elle saura toujours rester simple et ne prendra pas la grosse tête, comme trop de starlettes d'aujourd'hui:

Pour garder les pieds sur Terre, elle peut compter sur son manager et père, avec qui elle fait bien la paire!

Dur dur d'être un Very Important P'titêtre!

Hello,

Le dernier album de Radiohead vient de sortir, personne n'a pu le louper, chaque nouvelle sortie de ce groupe étant un évènement planétaire. Pourquoi? Parce que ce groupe a su marquer l'histoire du rock, et donc moi-même, c'était sans doute le groupe le plus passionnant au moment où j'ai commencé à vraiment m'intéresser au rock, dans la 2ème moitié des années 90.

Comme beaucoup de monde, le premier titre qui attiré mon attention fut Creep, leur plus gros tube, qui est finalement devenu leur boulet. L'ayant entendu chez mon prof de français avant le bac français justement, au printemps 96, je voulais absolument la dégotter, mais ce n'est que 3 ans plus tard que j'ai acheté l'album la contenant, Pablo Honey (), pourtant sorti à l'origine en 93.

Creep sortait clairement du lot dans cet album mais le reste n'était pas inintéressant pour autant: une collection de bonnes chansons, plus ou moins énervées, de bonnes mélodies, rien à jeter, même si on ne tutoyait pas encore les étoiles.

C'est en cherchant Creep (dont je ne connaissais pas le nom) que j'ai découvert The Bends (), qu'un de mes copains du lycée m'a prêté; je n'y ai évidemment pas retrouvé ma chanson, mais je l'ai tout de même copié sur une cassette, avec... Thunderdome 7! Je me suis empressé d'oublier ce dernier, par contre j'écoute toujours The Bends avec autant de plaisir, mais maintenant sur mon Ipod. Quel classique! Un grand écart entre des titres très rock (Bones, Just, My iron lung) et d'autres déjà planants (Nice dream, Bulletproof, street spirit); mais aussi de jolies ballades, comme High & dry, et ma préférée, Fake plastic trees:

Le troisième opus, OK computer (), sorti dès le printemps 97, a fait entrer Radiohead dans la légende. On a d'abord découvert Karma Police, une excellente chanson, passant en boucle sur les ondes. Mais c'est Let down qui m'a vraiment retourné, et reste encore ma chanson favorite du groupe; j'avais demandé l'album pour Noël 98, et je l'ai bien usé, l'année qui a suivi et encore aujourd'hui. Difficile de décrire l'ambiance unique qui règne tout au long du disque, d'une profondeur exceptionnelle; sa sonorité est très sombre, presque desespérée, l'électronique commençait à s'inviter, mais çà restait tout de même très rock; tout çà est concentré dans l'envoûtant Paranoid Android, au clip cartoonesque et étrange:

Difficile d'enchaîner après un tel chef d'oeuvre, l'intensité émotionnelle est montée au fil des trois premiers albums; en allant encore plus loin, les anglais risquaient de s'autoparodier. Ils ont donc fait complètement autre chose en entrant dans le nouveau millénaire, au risque de diviser les fans. L'électro se fait donc la part belle sur les deux albums sortis à moins d'un an d'intervalle, Kid A et Amnesiac (). Pour ma part, j'ai été assez déçu, et même en y mettant beaucoup de bonne volonté, j'ai du mal à comprendre l'enthousiasme des critiques. Bon OK, en mettant de côté quelques pistes limite foutage de gueule (treefingers, Packt Like Sardines in a Crushed Tin Box, Pulk/Pull Revolving Doors) et d'autres franchement dispensables (Kid A, In Limbo, Dollars & cents...), on peut finalement reconstituer un album très potable à partir des 2!

Certains titres sortent même franchement du lot; sur Kid A, le planant How to disappear completely n'est pas si loin des anciennes productions, et Idioteque, en apportant un tempo electro entraînant, me reconcilie un peu avec ce nouveau tournant du groupe:

Dans la même veine, I might be wrong sur Amnesiac joue également sur la rupture electro mais pour le coup je suis complètement conquis. Le single Knives out, plus académique, était lui aussi très réussi et s'offrait au passage un joli clip comme sait les faire l'ami Michel Gondry:

Deux ans plus tard sortait Hail to the thief () et marquait le retour à quelquechose de plus accessible, tout en restant créatif; certains morceaux sont très electro (Backdrifts, the Gloaming) et d'autres très rock "traditionnel" (2+2=5, go to sleep, punch up at a wedding, there there); plusieurs ballades mélancoliques rappellent un peu OK computer (I will, Sail to the moon, Scatterbrain), ces deux dernières étant mes préférées de l'album. Dans We suck young blood, on se croirait tombé en plein bal des vampires. Bref, il n'y a pas de doute, ce disque est très éclectique, certains diront incohérent, en tous cas, même s'il n'atteint selon moi pas les sommets passés, il est truffé de jolies réussites, comme Where I end and you begin:

Après plus de 4 ans d'absence et un album solo pour Thom Yorke, Radiohead revient fin 2007 avec une surprise: un album téléchargeable au prix désiré par l'Internaute avant la sortie physique; un joli coup de pub pour In rainbows (), qui est passé plutôt inaperçu musicalement à mon niveau. Sa sonorité est beaucoup plus lisse et apaisée, comme si l'electro avait été enfin domestiquée par le groupe. Au final, çà sonne plutôt bien, mais pas grand chose ne ressort, ni en bien ni en mal. Je me demande même si je l'avais vraiment écouté à l'époque, je suis peut-être resté à une première version un peu foireuse.

Et nous revoilà en 2011, une nouvelle fois, Radiohead fait parler de lui avec une sortie surprise hors des sentiers battus de distribution; au risque d'être mauvaise langue, je dirais qu'une fois encore ils font parler d'eux pour ce coup d'éclat, plus que pour leur musique. Déjà, The king of limbs () ne comporte que 8 titres, dont un assez inutile (Feral), çà fait un peu léger, pour la peine ce sera ! Pour le reste, çà commence avec deux titres à tendance electro lounge, mais sur une rythmique rapide et saccadée, après çà se calme. Bon çà se laisse écouter et on ne pourra pas leur reprocher de refaire la même chose à chaque album; c'est sans doute créatif et travaillé mais l'ensemble ne m'interpelle pas et me laisse globalement de marbre. En attendant la sortie de l'album "journal" (et d'autres surprises?), on se souviendra plus de la fameuse danse déarticulée de Thom Yorke sur Lotus flower, finalement le titre le plus accrocheur:

En bref, Radiohead est mon groupe culte des années 90. Ils ont su allier succès critique et public, comme Arcade Fire dans les années 2000 (et les Beatles pour l'éternité!). Leurs années 2000 ont été en demi-teinte pour mon goût personnel mais ils ne se sont pas endormis sur leurs lauriers; pour s'être mis continuellement en danger et continuer à captiver le Monde, respect les gars!

Coucou les coquinous,

J'ai une question grave à poser: est-il sérieux d'aimer les ânes? En tous cas, ce n'est pas le genre de lubie dont on se vante dans un cadre professionnel, surtout quand on est Contrôleur de gestion! J'ai gardé mon secret pendant des années, mais récemment çà a été plus fort que moi, j'ai fait mon coming-out...

C'était à la fin de l'année dernière, une collègue avait amené toute sa collection de cartes Dreamworks Carrefour en double, triple, quadruple... Vous ne connaissez pas ces cartes? Comme moi, vous n'allez donc pas faire vos courses chaz Carouf, et surtout vous n'avez pas de jeunes enfants, assez grands pour vous harceler! C'est donc au bureau, à la pause déjeuner que j'ai découvert cette vérole, pas question de faire collection, mais j'ai tout de même craqué pour les cartes de l'Âne de Shrek; et le drame, c'est que je n'ai pu m'empêcher d'en punaiser une au mur de mon bureau:

Mon goût pour les ânes n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde; dès qu'elle en voit un, sous n'importe quelle forme, ma collègue pense maintenant à moi! Elle a commencé par m'envoyer une photo de Praline, l'ânesse du voisin de son père, si je me souviens bien:

Et sa fille n'est pas en reste, elle m'a fait cadeau de son petit Bourriquet!Il a tout naturellement pris place à l'abri de mon calendrier Scrabble (un cadeau de Noël de Loom, pour que mon bureau devienne celui des Chiffres... et des Lettres!); il reste ainsi discret, en ne pointant que sa tête à l'extérieur. Le dernier cadeau est lui beaucoup plus tape-à-l'oeil, un calendrier perpétuel artisanal, fait par le papa, à l'effigie de la fameuse Praline. Charmante attention, mais je commence à avoir du mal à assumer!

Mais ce n'est pas tout, un matin en arrivant au bureau, j'ai trouvé un petit mot: "Si tu as envie d'un joli tatouage, je te l'ais trouvé!"; elle avait gardé ce tatouage Vache qui rit depuis un moment, puisque c'était pour Shrek le 3ème, et le n°4 est sorti l'année dernière. N'empêche que j'attendais une grande occasion pour mettre la décalco sur mon bras, ce fut donc pour mon aniversaire, fêté hier soir à la maison. La frime quoi!

Pourrais-je garder ma crédibilité au travail après tout çà? J'ai envie de dire: bien sûr, tant que je resterai le détenteur de la vérité universelle...

Avant de clôre cette chronique, je tenais tout de même à partager avec vous une grande fierté, ma fille sait maintenant faire "Hi han" parfaitement, et son "Doudou hi han" est presque devenu aussi important que son "Doudou Meuh", qui est en fait une girafe, comme Loom l'a découvert récemment. La vie est pleine de surprise...